Brèves ouzbèques

En Ouzbékistan, les femmes portent des chaussures à talon très, très haut. Même si leur style vestimentaire est un peu d’une autre époque, elles sont très apprêtées.

Le soir dans les rues des petites villes, il est courant de voir plusieurs enfants jouer et leurs mères discuter devant la maison de l’une d’entre elles.

Dans le métro tachkentois, en tant que touriste, la police nous demande notre passeport avant de rentrer dans les couloirs du métro. Métro dans lequel il est interdit de prendre des photos.

Certains diront tous les 3 jours, d’autres diront tous les jours… En tout cas, il faut s’enregistrer dans un hôtel ou guest house officiel régulièrement. La police veille..

Les femmes ouzbeks sont très belles. Cela est sûrement dû au mélange des populations Ouzbeks, Kirghizes, Tadjiks, Russes, Coréennes…

En Ouzbékistan, les voitures sont soit de vieilles Lada niva, soit des Chevrolet type citadine ou berline toutes de la même couleur. Attention à l’endroit où vous l’avez garée. Si vous n’avez pas repéré, vous pourriez ne jamais la retrouver…

Lorsque l’on marche attention aux pieds : une rigole d’un mètre de large peut toujours surprendre, même dans les allées des bazars. C’est comme ça ici. Pas de tout à l’égout !

Les mini concombres sont comme des bonbons pour les enfants !

Les longs trajets en voiture peuvent vite devenir folkloriques : les nids de poule y sont aussi nombreux que les moutons !

En Ouzbékistan, les minibus sont appelés « Damas » ce qui n’est autre que le modèle de minibus Daewoo.

Que l’on soit en voiture ou en mini bus, à l’entrée dune station essence, tout le monde descend. Seul le chauffeur rentre sur la piste. L’occasion pour nous d’acheter à boire ou une glace.

Pour le prix d’un litre de vodka, vous avez 3 bouteilles d’eau !

A Nuratau, Yakhshigul attend que les abricots soient tombés de l’arbre pour les ramasser. Le régal en est plus grand encore.

En tant que touristes, nous avons toujours droit aux mêmes questions : d’où viens-tu? Vous êtes mariés? Des enfants? Quel travail? Aimez-vous l’Ouzbékistan? (Question typique de l’Asie centrale apparemment)

En tant que français, l’accueil est particulièrement chaleureux. Peut-être dû au nombre de groupes de touristes français (CE, retraités, groupes tour operator…)

Si la police nous demande quelque chose, la carte « touriste français » marche bien. Il n’est ainsi plus utile de vider notre sac par exemple.

On nous demande des nouvelles de Zidane, de notre président Chirac, de Gérard Depardieu, Mireille Mathieu …

En bon franchouillards que nous sommes, le pain est important, et il est bon ici. Chaque ville a son pain, plus au moins gonflé, dessiné, mais en toute circonstance, rond.

Sous ce cagnard, quoi de mieux que la petite glace à 1000 sums soit 20 centimes d’euros…

Dans les rues des villes historiques, nous voyons souvent de vieilles femmes ou des enfants balayer avec les fameux petits balais qu’on voit sur les bazars. Parfois même, elles jardinent avec des outils improbables d’un autre temps. C’est à se demander comment elles peuvent en venir à bout…

Lors de notre première petit déjeuner à Khiva, tôt le matin, on entendait juste le bruit du frottement du balai sur le bitume. Un garçon de 6-7 ans donnait de grands coups de balai sur cet immense parking. Après 1 heure ou 2, il arrête et part à vélo. Le reste sera pour demain …

Les bambins doivent sûrement se faire raser le crâne à un certain âge, car nous voyons sans cesse des petits garçons ou filles avec les cheveux très courts, mais nous n’avons pas eu pas d’explication à cela.

Des enfants, des femmes et des hommes de tout âge ramassent les bouteilles en plastique dans de grands sacs, comme pour effacer les traces de la veille. Après, ne soyons pas dupes, on voit surtout cela dans les villes et rues touristiques

En Ouzbékistan, tout peut s’acheter à l’unité : papier toilette, cigarettes, paquet de mouchoirs…

La monnaie ouzbek, le sum, est très très faible : 1€ = 4000 sums. Le billet le plus grand étant de 1000 sum hehe… Celui de 5000 est très récent et ne se trouve pas encore partout. Bref, quand on change 100€, les liasses sont grosses et ne tiennent pas dans le porte monnaie, ni dans le sac à main d’ailleurs !

Il existe des bureaux de change officiels ; officieusement tout le monde change au black ce qui est interdit.

Aneth, coriandre et ciboulette fraîches parfument les plats. Un vrai délice!

A Boukhara, lors du spectacle de clôture du festival Soie et épices, les touristes sont invités à s’assoir aux premières loges pour être dans le champ de la TV ouzbek. Les ouzbeks, eux, doivent payer l’entrée…

A Samarcande, les touristes doivent s’acquitter d’un droit d’entrée 10 fois plus cher que les ouzbeks pour certains monuments …

A vélo ou à pied, l’Ouzbékistan est un pays sûr et facile à voyager. Si vous voulez sortir des sentiers battus, foncez!